Live Report – Noel Gallagher’s High Flying Birds au zénith de Paris le 12/03/15

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gallagherVoilà trois ans que l’on n’avait plus revu Noel Gallagher et ses High Flying Birds à Paris, avec le souvenir d’un très bon concert au Grand Rex dans une ambiance bon enfant. Avec son agréable deuxième album solo qui vient de sortir, difficile de résister à la tentation. Chronique d’un bon concert, mais un peu formaté.

Début à 21h pétantes avec le rock’n’roll Do The Damage et sa session de cuivres. Une bonne entrée en matière malgré un son assez brouillon qui laisse une frustration sur le gros son de guitare que l’on peut attendre. Malheureusement cette impression se confirmera sur plusieurs morceaux. Le très électrique Digsy’s Dinner (extrait du premier album d’Oasis en 94!) souffre par exemple de ce son assez fouillis. Dommage.
Globalement, on peut retenir que les morceaux du premier album sonnent comme des classiques à l’image de Everybody’s On The Run, AKA… What A Life ou surtout Dream On repris en choeur par le zénith bien rempli.
Les nouveaux morceaux passent assez bien, notamment le très bon The Riverman, coup de cœur de ce nouvel opus ou The Ballad of Mighty and I d’une efficacité redoutable sur scène. Pour autant, je trouve que The Mexican, déjà un peu grossier sur disque, est encore plus pataud en live.

Sans jouer la carte de la nostalgie, certaines chansons semblent vraiment taillées pour Liam, par exemple Lock All The Doors et You Know We Can’t Go Backla voix criarde et la pose arrogante de Liam font défaut. Mais laissons-le plier les t-shirts Pretty Green de sa boutique en attendant de se refaire une voix.


Pour la nostalgie, on a quand même le droit à des hymnes d’Oasis que sont les magnifiques (et principalement acoustiques) Don’t Look Back in Anger, Champagne Supernova et un beau final sur The Masterplan. Évidemment, ça fonctionne hyper bien, le zénith entier connaît les paroles par cœur et fait un bond de 15/20 ans en arrière.


Pour autant, ce concert donne une impression de prestation un peu formatée. En effet, on ne va pas voir Noel Gallagher pour écouter du Oasis, ni pour y voir une bête de scène qui saute partout, aucun doute là-dessus, et donc aucune attente sur ces points. Mais on a l’impression que le mec fait le boulot et pas tellement plus. Ça fonctionne tout seul, alors pourquoi se casser ? Bref, en comparaison avec le dernier concert du Grand Rex en 2012, on n’a pas eu cette sensation de partager un bon moment. La salle y est peut-être pour beaucoup. Allez, on va dire ça…

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