Black Rebel Motorcycle Club – Wrong Creatures – Dense, noir et long !

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Black Rebel Motorcycle Club Wrong Creatures

brmc-wrong-creaturesL’air de rien, Black Rebel Motorcycle Club affiche 20 ans de carrière, et désormais 9 albums studio. Fidèle à leur identité, les américains livrent un album dense et noir.

Voilà un moment que j’avais décroché avec Black Rebel Motorcycle Club. Autant j’avais bien accroché à leurs débuts, notamment Take Them On, On Your Own, le deuxième album sorti en 2003 qui reste parmi mes albums préférés, tous groupes confondus. Pourtant, j’avais décroché au suivant, Howl et avais ensuite suivi de loin les sorties suivantes. Entre temps, je les ai vus en concert en 2014, 2h30 de concert en dents de scie qui ne m’avais pas convaincu.

Alors que faire à la sortie de Wrong Creatures ? Eh bien oui j’ai écouté, et plutôt accroché. Mais comme pas mal d’albums, la notion de contexte est très importante. J’ai écouté l’album souvent tard le soir, dans un ambiance dark, et c’était parfait. Le son est lourd, noir, ça sent les bas-fonds glauques de San Francisco. J’ai particulièrement accroché avec l’ampleur sonore dégagée par le groupe, sur les morceaux du début, Spook et King of Bones par exemple.

Black Rebel Motorcycle Club ou le syndrôme de la longueur

Mais voilà que BRMC me replonge dans ce qui m’a sans doute éloigné d’eux : la longueur. J’ai eu du mal à digérer cet album qui m’a semblé interminable à chaque écoute. 60 minutes sur 12 morceaux, en effet, c’est du sérieux. Pourtant oui, des morceaux comme Ninth Configuration ou Calling Them Away ont sans doute besoin de leur 7 minutes pour se plonger dans l’atmosphère puissante dégagée par le combo. Mais oui j’avoue, je décroche. Un morceau « catchy » comme Circus Bazooko pourrait amplement durer 2 minutes de moins pour rester accrocheur. Avis très subjectif évidemment.

Quelle bière en écoutant Wrong Creatures ?

Il faut quelque que chose de lourd, noir, intense… La Russian imperial stout ! Ici on va en prendre une belge qui correspond exactement à ce que j’ai pensé de l’album : c’est bien fait, bien noir, des arômes de réglisse… mais c’est toujours un peu loin de ce que j’adore. Voici la Sans Pardon de la brasserie belge De Dochter van Korenaar.sans-pardon-de-dochter-van-korenaar

A consommer avec modération.

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