The Whitest Boy Alive – Serious, premier morceau en 11 ans

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The Whitest Boy Alive est enfin de retour. Après avoir avoir annoncé sa séparation en 2014, le groupe d’Erlend Øye revient avec Serious, un morceau dans la pure lignée de ce qui a fait sa réputation.

The Whitest Boy Alive Serious 2020

Kings of Convenience et Royksopp

The Whitest Boy Alive, c’est le projet d’Erlend Øye, aux commandes des géniaux Kings of Convenience ou, dans un autre style, Royksopp. Pour ceux qui seraient passé à côté, voilà de quoi se rattraper.


The Whitest Boy Alive : de l’électro sans machines

Pour The Whitest Boy Alive, c’est presque un mélange des deux. Le concept, c’est de faire de la musique électronique, mais sans machines. Donc guitare, basse, batterie et synthé, notamment un omniprésent Fender Rhodes, ce piano chaleureux tant convoité des jazzmen. Le groupe a sorti deux excellents albums, Dreams en 2006 et Rules 2009 avec des classiques comme Burning ou Golden Cage par exemple.

Erlend Øye et ses copains allemands s’est fait une réputation à la hauteur de ces deux albums, notamment sur scène où le groove n’a jamais autant semblé percutant. Les mecs sont super bons, l’alchimie est parfaite, et le public est embarqué. Je pense sincèrement que leur passage à La Cigale reste dans mon top 3 des meilleurs concerts de ma vie. Si, si !

> A lire aussi : The Whitest Boy Alive en concert à Paris (La Cigale 2009)

Kakkmaddafakka et la Sicile

Mais voilà, le groupe berlino-norvégien avait décidé de tirer sa révérence en 2014, plombant ainsi les espoirs de groover à nouveau. Juste avant, on avait suivi Erlend Øye indirectement en mode solo car il avait produit deux albums de ses potes de Bergen, leur ville de Norvège, avec le groupe Kakkmaddafakka (abrégé parfois sous l’acronyme KMF).

Puis le bonhomme avait annoncé avoir acheté une maison en Sicile et avait même sorti un morceau en italien sous le nom de La Prima Estate, projet solo éphémère.

Avant de revenir, toujours en Sicile (et en italien) avec son projet « La Comitiva » :

Donc voilà, Erlend Øye est un hyperactif avec toujours de bonnes idées. On se doutait que si ce n’était sous le nom de The Whitest Boy Alive, le norvégien ne serait jamais très loin.

Nouveau morceau : Serious

Imaginez donc l’effet qu’a eu ce message sur leur compte Facebook le 2 mars dernier : « There are rumors that we are going to release a new song, well that’s true! » Les fans ne pensaient pas attendre si peu, et c’est donc ce vendredi 6 mars que ce nouveau morceau de The Whitest Boy Alive réveille donc les meilleurs espoirs. Enregistré à Buenos Aires, mixé à Berlin et sorti sur le label du groupe Bubbles Records (qu’il a fondé avec son pote Marcin Öz), Serious reprend le travail là où Erlend Øye et ses compères l’avait laissé. La recette ne change pas, et reste toujours aussi jouissive. Y compris dans l’artwork toujours aussi classe.

Pour fêter ça, Erlend a fait une apparition surprise en solo à Mexico ce vendredi 6 mars en jouant devant 40 personnes à l’improviste devant un magasin de disques.

Un peu dans l’esprit de ce concert dans une cour à Berlin en 2009 pour la sortie de leur deuxième album Rules.

Des concerts groovy au Chili et en Argentine

Le retour en studio est une bonne surprise, que l’on prend avec plaisir. A vrai dire, après l’annonce de la séparation de The Whitest Boy Alive, Erlend ne s’est pas du tout arrêté. Il a acheté une maison en Sicile en  2013, et après un concert unique à Syracuse en Italie en août 2017, le groupe avait recommencé quelques concerts fin 2019 en Amérique latine (Chili et Argentine). Ils ont prévu deux concerts les 19 et 20 mars 2020 à Monterrey au Mexique, et leur venue au festival Roskilde au Danemark le 2 juillet.

Quelle est la suite pour The Whitest Boy Alive ?

Pour le reste, on n’en sait pas plus. Le prochain album n’est pas annoncé. Mais  Erlend Øye préfère se la jouer à la cool, à l’image du groupe, et sans doute faire les choses soit à la dernière minute, soit au compte goutte et n’est pas du genre à se reposer sur ses lauriers. Peu importe, le simple fait de les savoir vivants et prêts à dégainer suffit à vouloir nous refaire nous dandiner sur leurs rythmes imparables. Et si un prochain concert est annoncé dans nos contrées, un conseil : ruez-vous sur les billets !
Si tu as aimé ces lives bien groovy, je te conseille aussi la super captation des australiens de Parcels au Funkhaus de Berlin. Encore Berlin ! Groove assuré.

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