The Phoenix Foundation – Give Up Your Dreams – Un album très complet passé inaperçu

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the-phoenix-foundation-give-up-your-dreamsLe groupe Néo-zélandais continue discrètement son périple avec un nouvel album très complet. Un bel album passé inaperçu cet été. Dommage.

Non la Nouvelle-Zélande n’est pas qu’une île qui se résume au rugby, aux pèlerinages du Seigneur des Anneaux ou à la culture kiwi. Peut-être masqués par leurs voisins Australiens, nos amis du bout du monde n’en sont pas moins talentueux. C’est le cas de The Phoenix Foundation, un groupe discret qui ferait sans mal la une de canards européens ou américains. A l’heure où tout le monde s’extasie sur le talent d’un soit-disant génie de sa génération (oui j’ai bien nommé Kevin Parker de Tame Impala !), on préfère aller voir chez les voisins Néo-zélandais.


Cet album est sans doute l’une des galettes les plus complètes de l’année. The Phoenix Foundation parvient à se renouveler sans jamais tomber dans le plagiat ou la grossièreté. Le Mountain inaugural fait parfaitement son boulot d’introduction à l’univers musical du groupe, avec ses guitares à la Motorama (que l’on retrouve sur Prawn) et sa grande profondeur que l’on aurait souhaité entendre sur le dernier Tame Impala. Si certains titres, de par l’intonation de la voix, évoquent les Super Furry Animals (Bob Lennon John Dylan, Sunbed), le groupe n’hésite pas à inclure des touches électro dignes de Sunns (Playing Dead) ou Arcade Fire (Jason). Pour sa part, Give Up your Dreams aurait pu figurer sur le dernier album de Blur.
Malgré quelques touches limite R’n’B discutables (Celestal Bodies, la fin de Myth), les risques pris par The Phoenix Foundation font souvent mouche (Ah ce Silent Orb très free jazz avec ses cassures de rythme !), conférant à cet album une consistance dont on ne peut que se réjouir.

 

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