Karen Elson, la face cachée de Jack White à Flateurville

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Karen Elson est avant-tout mannequin avant d’être la femme de Jack White. Une mannequin qui se lance dans la chanson, mieux vaut se méfier ? Détrompez-vous… la miss nous a prouvé le contraire hier soir à Flateurville.

C’est dans le cadre atypique de l’atelier/squat Flateurville que nous avons découvert Karen Elson qui se présentait pour un showcase privé intimiste (merci Beggars). Aux premiers abords, on a plutôt l’impression d’être à Berlin, cette ville qui regorge d’endroits cachés plus insolites les uns que les autres, où divers artistes viennent exposer leur talent. En fait non, le public parisien branché bobo nous prouve bien le contraire. Peu importe.

Entourée d’une accordéoniste et d’un guitariste, Karen Elson, vêtue en orange intégral, fleur à la barette, nous a présenté des compositions folk d’une teneur fort appréciable et non dénuée de charme. Bien entendu, certains diront qu’on reconnaît la patte de Jack White, je n’en suis pas vraiment persuadé (n’étant à la base pas spécialement fan, il faut l’avouer).
Karen Elson s’inscrit dans un univers assez noir et mélancolique, pas déprimant pour autant. Elle a su trouver une image esthétique en se créant un monde raffiné oscillant dans les tons noir-orange pour mettre en valeur ses compositions. L’album sort le 25 mai 2010. En attendant, voici la vidéo de The Ghost Who Walks en version électrique et acoustique.

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