Everything Everything – A Fever Dream – Album cohérent et maîtrisé

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Everything Everything A fever Dream

everythin-everything-a-fever-dreamEverything Everything est un groupe qui laisse rarement indifférent, en général on adore ou on déteste et ce quatrième album ne devrait pas changer les choses. Deux ans après Get to Heaven, voici donc A Fever Dream, recueil de 11 nouvelles chansons du groupe de Manchester.

Une discographie mitigée

J’ai découvert le groupe avec Man Alive, leur premier album sorti en 2010, n’avais pas accroché avec Arc, leur second (qui comportait pourtant quelques très bonnes chansons comme Kemosabe) et ai adoré leur précédent, Get To Heaven sorti en 2015. Je craignais donc un peu ce nouvel album…

Dès la première chanson, Night of the Long Knives, on retrouve tout ce qui rend ce groupe si caractéristique, le timbre et le flow de Jonathan Higgs et un son particulier et atypique. On reste dans un tempo élevé avec Can’t Do, premier single issu de l’album puis Desire, second single.

Plus de maîtrise pour un album plus cohérent

On se dit que la machine est bien lancée, même si ces premiers morceaux n’ont pas les changements de tempo dont le groupe est si friand. Puis arrive Big Game, plus expérimentale et pour moi la chanson la moins réussie de l’album avec Ivory Tower, l’avant-dernière chanson. L’impression ne dure guère avec Good Shot, Good Soldier qui montre que le groupe sait encore user avec brio des variations de sons et de tempo au sein d’un même morceau. C’est d’ailleurs confirmé par le morceau suivant Run the Numbers. Mais la meilleure transition reste celle effectuée au piano sur A Fever Dream.

Put Me Together entre temps puis New Deep et White Whale, les dernières chansons, prouvent ensuite que même sur des morceaux plus lents, le groupe est capable de faire de bien belles choses. L’ensemble de l’album semble plus cohérent que le précédent et on sent que le groupe a gagné en maîtrise, tout en gardant le caractère original de ses compositions. Bref, cet album est une réussite et comme dit dans A Fever Dream, ‘Be honest, you want it’.

Pour info, le groupe se produira à la Maroquinerie à Paris le 21 septembre 2017.

>Chronique proposée et rédigée par Nicolas Z, follower fidèle de Merseyside. Merci à lui 🙂

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