The Pains of Being Pure At Heart à Glazart le 22 novembre 2010

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The Pains of Being Pure At Heart étaient de passage à Paris hier soir pour présenter quelques nouveaux morceaux mais surtout nous faire vibrer au son noisy très british qui révèle la crème de l’indie pop dans toute sa splendeur. Pas de surprise, mais un plaisir non dissimulé à se décrasser les oreilles à coup de pop shoegaze du meilleur goût.

Glazart, bord du périphérique, journée grise et froide de novembre. Pas très réjouissant au premier abord. Pendant que les foules se massent au Zénith pour voir Gorillaz (très bon choix d’ailleurs), on se retrouve dans la petite salle de Glazart qui malgré sa taille est loin d’être remplie… Bière de mise en route sur fond de britpop pure souche (Lush) et mix plus électro (Cut Copy).

Le quintette débarque sur scène et entame son set de manière franche avec This Love Is Fucking Right, allusion au titre d’une de leur principale influence, le groupe The Field Mice et leur titre This Love Is Not Wrong. Les titres s’enchaînent à la pelle, alternant les pierres fondatrices de leur album (Come Saturday, Young Adult Friction, Teenager in Love) et de nouveaux morceaux dont Say No To Love et Heart In Your Heartbeat, le single récemment dévoilé et qui prend d’ailleurs plus d’ampleur en live. On découvrira également une nouveauté de grande ampleur dont l’intro m’a rappelé What’s In The Box des Boo Radleys. A propos d’ampleur, Stay Alive est d’une toute autre dimension sur scène (joué deux tons en dessous de la version album, sans capodastre), déployant un son noisy digne du meilleur de Jesus & Mary Chain, un vrai plaisir sur lequel on se sent néanmoins quelque peu frustré : on aimerait que le quintette se lâche un peu plus en live et profite de sa lancée pour improviser un peu plutôt que de coller à la stricte version de l’album. Remarque certes peut-être très subjective.

Le groupe quitte la scène sur leur morceau éponyme (le titre The Pains of Being Pure At Heart, face B de Everything With You) avant que Kip ne revienne seul avec sa Fender pour Contender, un inédit et les deux premiers accords de Ziggy Stardust après que quelqu’un ait scandé le nom de Bowie dans le public ! Le concert se termine au bout d’une heure par Gentle Song, sorte de I Am The Resurrection (Stone Roses) aux guitares noisy. Jouissif.

La salle se vide, on en profite pour faire un tour du côté des T-shirts avant d’aller discuter avec le groupe de retour dans la salle, en toute modestie. Kip nous explique que malgré les petites salles dans lesquelles ils passent, l’accueil de la petite communauté est chaleureux, en particulier en France. Le rythme de la tournée est soutenu (ils partaient le lendemain à 6h pour Milan), mais c’est ce qui lui est arrivé de mieux de sa vie ! Lucide le gamin.
Un coup de New Order, de 11th Dimension (Julian Casablancas) et on finira par quitter la salle sur Do You Remember The First Time de Pulp, la tête nostalgique remplie d’indie pop.

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