Beach House – Depression Cherry, un album majeur

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beach-house-depression-cherryLe cinquième album du duo de Baltimore fait partie des incontournables sorties de cette fin d’été. En gardant sa ligne de conduite, le duo offre un magnifique album, comme d’habitude serait-on tenté de dire.

Avec ce son reconnaissable entre mille, Beach House affiche de nouveau une forme olympique. Le disque mérite une attention particulière, sérieuse, à écouter au moment opportun, serein, dans un bon canapé en fin de journée.
Le duo nous embarque sans mal dans ses contrées atmosphériques avec quelques évolutions sonores à la clé : l’inaugural Levitation est plus synthétique, entêtant avec sa ligne de synthé de 6 minutes. Le single Sparks s’aventure sur une dream pop shoegaze digne des Cocteau Twins. My Bloody Valentine n’est pas si loin avec ces dissonances si caractéristiques et sa guitare saturée.

On la retrouve d’ailleurs sur le poignant Beyond Love, qui malgré son calme apparent, affiche une certaine pression à nous faire pleurer. Pourtant, cette entrée en matière légèrement nouvelle n’empêche pas le duo de revenir vers ce qu’il maîtrise le mieux.

Space Song, l’un des plus beaux titres de l’album, reprend de la merveilleuse recette de l’album Teen Dream avec ses envolées atmosphériques. La magnifique valse PPP est accompagnée d’une contrebasse qui donne un côté flottant brillamment trouvé aux côtés d’une guitare aérienne.
Si l’on peut trouver un peu moins d’intensité sur 10:37 ou Bluebird, titres plus sombres, presque trip hop, ce magistral Depression Cherry se termine par un profond Days of Candy qui nous laisse planer un peu plus, à la fois groggy et serein, tout en caressant le velours de ce bel album. Un album majeur, indiscutablement.

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